Quelle matière choisir pour mes fenêtres ?

 

« L'œil de l'homme est une fenêtre par laquelle on voit les pensées qui vont et viennent dans sa tête. » Si l'on suit le raisonnement du « grand » Victor Hugo, alors les fenêtres de nos habitations permettent aussi de deviner sinon nos pensées, en tout cas une part de notre état d'esprit, de nos goûts, de nos modes de vie…

Toujours est-il que s'il existe trois matériaux principaux utilisés pour la fabrication des fenêtres (le bois, le PVC et l'aluminium), il est quelques cas où le choix s'impose de lui-même.

C'est ainsi le cas ouvertures de grande taille (une porte-fenêtre par exemple), où l'aluminium sera privilégie car suffisamment rigide et solide (y compris sur le long terme) pour supporter une telle structure.

Autre hypothèse, la rénovation d'un appartement ancien dont on souhaite remplacer les fenêtres en bois : sauf si une réglementation impose le bois, on aura alors le choix entre le PVC et le bois…

Les professionnels estiment par ailleurs que dans le cas d'une habitation plus récente (moins de 40 ans), alors l'alternative se situe entre PVC et aluminium.

Pour vous aider à choisir, voici un comparatif des différents matériaux.

A commencer par le bois, qui a en quelque sorte le privilège de l'âge puisque cela fait des siècles que les artisans l’utilisent. Ce qui lui permet d'être synonyme de « tradition », d' « authenticité », même, à tel point que certaines localités ou copropriétés exigent qu'on l'utilise pour préserver le caractère patrimonial d'un quartier ou immeuble…

Bon isolant, il ne craint plus les déformations dues au temps et au climat puisque les fabricants font appel aujourd’hui à des techniques comme le lamellé-collé (sur plusieurs épaisseurs).

En revanche, il faut le peindre… et le repeindre régulièrement (notamment côté extérieur). C'est le défaut d'une autre qualité : on peut varier les teintes au fil des années !

Autre caractéristique : d'une manière générale, il est admis que le bois est plus cher à l'achat.

Et pourquoi pas la mixité ?

Plus récemment sont apparues les fenêtres aluminium.

Les fabricants font appel précisément à des alliages (alu + magnésium + silicium par exemple) et réalisent les montants des fenêtres (ce qu'on appelle les dormants et les ouvrants) dans des barres profilées (c'est-à-dire creuses), d'où la possibilité de les doter de poches d'air qui vont assurer une bonne isolation.

A la fois léger, résistant, recyclable, l'aluminium est aussi conducteur : des « ponts thermiques » (où l'air peut circuler entre l'extérieur et l'intérieur de l'habitation) sont donc positionnés pour limiter cette gêne. Voilà qui constitue cependant une source de déperdition de chaleur et rend l'alu moins isolant que le PVC, par exemple.

Autre bon point pour l'aluminium : sa solidité induit la possibilité de réaliser des structures de fenêtres plus discrètes. A noter enfin sa facilité d'entretien.

En terme de prix, l'aluminium est globalement moins cher que le bois, mais plus onéreux que le PVC…

Le PVC, justement, qui est le « roi » du marché avec environ deux tiers des fenêtres vendues…

Nous avons détaillé sur une autre page ses caractéristiques : à voir ici.

Pour rappel rapide, disons qu'il combine solidité (mais moins que l'alu) et légèreté, et que ses qualités isolantes sont reconnues/

Ce thermoplastique permet par ailleurs de fabriquer des fenêtres généralement moins chères que leurs cousines en bois et alu.

Mais chaque revers a son médaille : il faut être attentif car on trouve hélas dans certains points de vente ou sur certains sites des produits « bas de gamme » qui ne garantissent pas un bon rapport qualité-prix.

Il serait maladroit, enfin, de ne pas mentionner le développement des fenêtres combinant deux matériaux (dites « mixtes »).

Comme ces modèles qui font appel à l'aluminium côté extérieur, pour sa légèreté et sa rigidité, et au bois ou PVC côté intérieur, pour leurs qualités esthétiques et isolantes.

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