Les accessoires de ventilation

Tout le monde n'a pas le sens de l'humour délicieusement poétique du Québécois Pierre Legaré : « Dans ton bureau, si tu as un diplôme, tu as l'air intelligent. Si tu as un climatiseur, tu as l'air conditionné... »

Et d'ailleurs, la qualité de l'air est une affaire à ne pas prendre à la légère dans une habitation. C'est une question d'hygiène, d'économie d'énergie mais aussi de de préservation de la construction. Or, il existe désormais des systèmes et accessoires de ventilation qui assurent un renouvellement et une qualité de l'air et même une meilleure exploitation des calories (et donc du chauffage) !

Mais revenons aux fondamentaux : pourquoi faut-il ventiler ?

D'abord parce que les êtres vivants respirent, consommant de l'oxygène et rejetant du gaz carbonique (CO2).  Un logement bien ventilé garantit un apport d’oxygène et accessoirement limite les développements de virus.

Dans certaines parties de la maison ou de l’appartement (cuisine, salle d'eau etc.), il est également nécessaire d'avoir un système de ventilation empêchant un taux d'humidité qui pourrait générer moisissures et même du salpêtre, à l'origine de certaines maladies respiratoires, et de dégradations des matériaux.

Enfin, une bonne ventilation permet de lutter contre des composants polluants nés de l’utilisation d'aérosols mais aussi de certains systèmes de chauffage (a fortiori s'ils sont défectueux) qui rejettent du monoxyde carbone (CO), un gaz particulièrement dangereux et mortel (il est inodore). Renouveler l'air ambiant et installer un détecteur de CO est donc primordial !

Second point : comment bien ventiler l'habitation ?

On mentionnera en premier lieu la ventilation dite « naturelle ». Cela passe par l'ouverture des fenêtres ou baies vitrées pour créer des courants d'air. Grâce à un phénomène physique connu  de longue date, l'air chaud va ainsi circuler et notamment gagner les pièces supérieures.

VMP, VMC, VMI : comment s'y retrouver ?

C'est un bon réflexe, mais cela reste aléatoire : combien de temps laisser les fenêtres ouvertes ? Comment mesurer les débits d'air entrant et sortant ? Comment enfin ne pas ainsi perdre trop de chaleur et donc voir sa facture énergétique s'envoler ?

C'est pourquoi des systèmes mécaniques plus ou moins élaborés et dotés de technologies avancées sont disponibles.

Il existe d'abord des VMP (ventilation mécanique ponctuelle). C'est une solution alternative à la VMC (ventilation mécanique contrôlée) lorsqu'il n'est pas possible techniquement d'installer un caisson (dans le grenier) et des gaines le reliant aux diverses pièces de l'habitation.

Techniquement adapté aux rénovations, les VMP consistent à installer un ventilateur qui va créer une « dépression » pour évacuer l'air « vicié » et laisser place  à de l'air extérieur via des grilles qu'on installera généralement sur une porte.

On l'aura compris, il s'agit-là d'un pis-aller.

Avec la VMC, en revanche, l'air pourra être renouvelé dans l'ensemble du logement de manière automatique et contrôlée.

Diverses technologies sont proposées (VMC par simple ou double flux, ventilation par insufflation, dite VMI).  Ces équipements engendrent des travaux conséquents (caissons, gainages) mais garantissent, en fonction des besoins, un air sain et renouvelé.

Pour l'hygiène et pour la santé, c'est un investissement qui n'a rien d'accessoire.

En terme de faisabilité, pour autant, la nature du logement (maison ancienne, nature des matériaux de construction etc.) et des modes de chauffage engendre éventuellement des difficultés ou des surcoûts.

C'est pourquoi le conseil de professionnels avertis est obligatoire. N'hésitez pas joindre la société Välfärd afin d'établir un diagnostic et le cas échéant, de chiffrer les travaux envisagés.